La société camerounaise Tradex autorisée à vendre le pétrole en Guinée équatoriale

L’entreprise pétrolière camerounaise Tradex a été autorisée lundi à distribuer des produits pétroliers en Guinée équatoriale.

Cette autorisation est une première en matière de coopération sous-régionale en Afrique centrale et un exemple à même de faire école sur le continent.

Le ministre équato-guiniéen du Pétrole, Gabriel Mbaga Obiang Lima, a donné à l’entreprise camerounaise Tradex son accord pour  » construire des stations service et commercialiser des produits pétroliers en Guinée équatoriale ».

Jusqu’ici, ce marché était exclusivement réservé à Total, géant français qui détient le monopole dans le domaine.

Avec l’arrivée sur son sol de Tradex, la Guinée équatoriale compte désormais trois entreprises, le français Total – présent depuis 1984 – et la compagnie nationale GEpetrol, créée en 2002 chargées de distribuer et vendre les produits pétroliers dans le pays.

Mais la société locale GEpetrol ne possède pas de raffinerie et ses stations sont souvent à court de carburant.

Pour le directeur du groupe Tradex, Perrial Nyodog, ce sont 400 emplois directs et indirects qui seront créés au profit des Equato-guinéens. du gouvernement.

Tradex, filiale de la Société nationale des hydrocarbures (SNH) du Cameroun est présente depuis novembre 2015 en Guinée équatoriale grâce à un contrat signé avec la société Luba Oil Terminal Equatorial Guinea (LOTEG).

Pays d’Afrique centrale avec un peu plus d’un million d’habitants, la Guinée équatoriale est devenue producteur du pétrole il y a un peu plus de 20 ans. Le pays a rejoint l’Organisation des pays exportateurs et producteurs du pétrole (OPEP) en 2017.

Les hydrocarbures représentent 99% des exportations du pays, qui continue de pâtir de la baisse mondiale des cours du baril en 2014.

Entre 2016 et 2017, le Produit intérieur brut (PIB) de Malabo s’est contracté avec des « perspectives défavorables pour 2018, mais ce choc devrait se stabiliser à partir de 2019 », selon la Banque africaine de développement (BAD).

Avec l’Agence France Presse.

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