RDC-Elections : de l’huile sur le feu

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Après la Conférence épiscopale congolaise (Cenco) qui disait jeudi connaître le nom du vainqueur de la présidentielle du 30 décembre dernier, cette fois ce sont les Etats-Unis qui exigent la publication des résultats réels.

En République démocratique du Congo (RDC) le ton est monté d’un cran ces dernières 24 heures. D’abord avec la sortie de la la Conférence épiscopale congolaise (Cenco) qui a affirmé jeudi par le biais de son porte parole, Abbé Donatien Shole connaître le nom du vainqueur de la présidentielle du 30 décembre dernier.

Cette pression est montée encore plus après l’invite des Etats-Unis. Dans une lettre, le départ d’Etat américain a demandé aux autorités de Kinshasa de publier les résultats exacts de la présidentielle. Ces deux évènements surviennent au moment où, la Commission électorale (Céni) dirigée par Corneille Nangaa a annoncé jeudi que la publication des résultats pourrait être retardé de quelques jours.

« Nous demandons instamment à la CENI de veiller à ce que les votes soient comptés de manière transparente et ouverte, en présence d’observateurs, et que les résultats rapportés par la CENI soient exacts et correspondent aux résultats annoncés dans chacun des 75.000 bureaux de vote de la RDC », indique le communiqué du département d’Etat américain.

Mieux, l’internet et le service de messagerie sont toujours coupés d’après le gouvernement pour éviter « un soulèvement » populaire après que des résultats fictifs auraient circulé sur les médias sociaux. Cette fuite à value la coupure du signal de la radio française RFI et du retrait de l’accréditation accordée à son correspondant en République démocratique du Congo.

Vingt et un candidats, dont l’ancien ministre de l’Intérieur de Joseph Kabila, Emmanuel Ramazani Shadary, ont pris part à ces élections reportées à deux reprises.

D’après certains électeurs et même des observateurs de la Cenco ont noté des problèmes logistiques dans certains bureaux de vote en raison notamment du dysfonctionnement de certaines machines.

Martin Fayulu, l’un des principaux candidat de l’opposition, a affirmé que les dysfonctionnements des machines à voter avaient entraîné des retards considérables.

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