Violence durant la campagne présidentielle : les Ong préoccupées
Dans un communiqué commun, Amnesty Sénégal, la Rencontre africaine pour la défense des droits humains et la ligue sénégalaise des droits de l’homme et le Congad ont fait part de leurs préoccupations par rapport aux violences enregistrées durant la campagne pour la présidentielle du 24 février.
Les Ong ont notamment réagi après la mort lundi à Tambacounda dans le sud du Sénégal, d’un individu lors des heurts qui ont opposé des partisans présumés du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) du canidat Issa Sall.
Ces Ong, Amnesty Sénégal, la Rencontre africaine pour la défense des droits humains (RADDHO) et la ligue sénégalaise des droits de l’homme (LSDH) et le Congad appellent les autorités à ouvrir une enquête sur ces violences et de traduire en justice les auteurs.
Dans leur communiqué, les Ong rappellent aux candidats et coalitions l’obligation qui leur incombe d’appeler leurs militants et sympathisants à respecter « la liberté de manifestation, d’expression et d’opinions des adversaires politiques et de renoncer à tous recours à la violence ».
Pour ces organisations non gouvernementales, » ces violences fragilisent la sécurité des journalistes et groupe de presse au Sénégal, et constituent une grave violation de la liberté d’expression ». « Elles contribuent surtout à déprécier la qualité de leur métier », ont elles précisé.
Les Ong ont par ailleurs fait état de plusieurs blessés à Saint Louis et Fatick à l’intérieur du pays..