Gabon : plainte contre le Coordonnateur des Affaires présidentielles
Une plainte devant la Commission gabonaise de lutte contre l’enrichissement illicite contre Noureddin Bongo Valentin. Le Coordonnateur des Affaires présidentielles est esté par des ONG et syndicats pour des faits d’enrichissement illicite.
Quelles suites attendre de la plainte déposée par des ONG et syndicats contre Nouredine Bongo Valentin, le fils du président gabonais Ali Bongo Ondimba.
Nommé début décembre 2019 Coordonnateur général des Affaires présidentielles, il est à en croire nos confrères de Gabon Média Time, accusé par ces derniers de « corruption active et passive, corruption d’agents publics étrangers, de blanchiment des capitaux de criminalité financière en bande organisée ou encore d’association de malfaiteurs ».
Les commanditaires de cette plainte ne sont autres que Malanda Ghislain, président du Mouvement sauvons la République, du président du mouvement Ca suffit comme ça Marcel Libama, du président exécutif du ROLBG Georges Mpaga et du premier responsable de la centrale syndicale Dynamique unitaire (D.U), Jean Rémy Yama.
Tout serait parti d’une affaire concernant l’arrestation la semaine dernière lors d’un contrôle par des gendarmes de présumés membres de la Garde Républicaine avec plusieurs milliards de Fcfa.
Le dossier a longuement été partagé sur les réseaux sociaux au point qu’il a été évoqué lors de son assemblée générale par la centrale syndicale D.U.
D’après les faits relatés par nos confrères de Gabon Média Time (https://www.gabonmediatime.com/gabon-plainte-contre-noureddin-bongo-devant-la-commission-de-lutte-contre-lenrichissement-illicite/), les faits qui se seraient déroulés le lundi 06 janvier 2020 impliquent des agents de la Garde républicaine, qui lors d’un contrôle de routine au poste mobile de la Gendarmerie nationale, auraient été interpellés avec « plusieurs sacs d’argent ». Lors de leur interpellation, « ces derniers auraient avoué que ces sacs seraient la propriété de Noureddin Bongo Valentin ».
Dans leur action, les auteurs de la plainte annoncent avoir saisi concomitamment la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite, l’Agence d’investigation financière et le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville pour obtenir gain de cause.
Ils espèrent toujours aux dires de nos confrères » un engagement ferme pour sauver la République gabonaise en lambeaux à cause de la corruption au sein du pouvoir Exécutif ».
©Magazine24 avec Gabon Média Time