RDC – Chérubin Okende Senga : Qui en voulait à l’ancien ministre des Transports

© Photo d’illustration/Le corps de Chérubin Okende Senga a été retrouvé jeudi matin sur l’avenue des « Poids Lourds » à Kinshasa à bord de son véhicule.
La nouvelle sur le découverte sur une avenue très fréquentée de Kinshasa du corps sans vie de l’ancien ministre des Transports de la RDC, Chérubin Okende Senga a fait le tour des médias sociaux suscitant émoi et interrogation parmi la population et la classe politique notamment au sein du gouvernement.
Les questions sont nombreuses et les réponses attendues sur l’assassinat de Chérubin Okende Senga.
Le corps de l’ancien député national et ministre des transports a été découvert tôt jeudi matin sur l’avenue « Poids lourds » dans la capitale Kinshasa par des passants à l’intérieur de son véhicule.
Réagissant à la nouvelle, Patrick Muyaya, le ministre congolais de la Communication, des Médias et porte-parole du gouvernement a indiqué que « Le gouvernement condamne cet acte ignoble », avant de préciser que tous les services ont été instruits pour faire la lumière sur cet acte odieux et présenter les condoléances du gouvernement à la famille biologique du défunt.
Mais qui en voulait à l’ex patron des transports du Congo qui avait quitté le gouvernement en décembre dernier ?
Des proches du défunt expliquent qu’il était introuvable la veille. Or, le lendemain, c’est-à-dire le 13 juillet, jour de la découverte macabre, Cherubin Okende Senga était attendu à la Cour constitutionnelle où il devait s’expliquer à propos de sa déclaration de patrimoine en tant qu’ancien ministre.
Le Président Félix Tshisekedi a exhorté la Justice à faire toute la lumière sur cette affaire, afin de sanctionner les criminels de cet acte qu’il qualifie d' »ignoble », via un tweet de la Présidence.
Aujourd’hui, la peur s’est emparée de plusieurs hommes politiques Congolais qui se sont exprimés via les médias sociaux.
Dans un tweet, Moise Katumbi s’est dit « pétrifié » et demandé une enquête pour « ce qui s’apparente à un crime d’Etat » contre celui qui était aussi porte-parole du parti politique de Moise Katumbu, » Ensemble pour la République «
Cet assassinat réveille bien des scènes macabres de la mort en juin 2010 du militant des droits de l’homme, Floribert Chebeya. Le corps de l’ancien sociétaire de l’Ong la Voix des Sans Voix, avait été retrouvé sur le bord de la route, un matin au sud-est de la ville de Kinshasa.